Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal.
«Pour la majorité des Autochtones du Canada et des États-Unis, la corneille, tout comme le corbeau, est l'entrée vers le surnaturel : sa couleur noire lui confère la capacité de voyager dans la clarté et dans la noirceur. À la lumière du soleil, elle brille iridescente, mais la nuit, elle disparait, se fond dans le paysage. On croit qu'elle nous accompagne dans les rêves, ce qui lui donne la capacité de se transformer.
Elle est gardienne des Lois sacrées de la vie et de l'univers.
Pour les Innu et les Atikamekw, elle est un symbole identitaire fort pour les femmes : elle se tient en groupe, agit tôt le matin, elle s'exprime librement pour protéger les petits des prédateurs. Elle est l'image de la force collective.» Michèle Martin
La
corneille voit dans le présent, le passé et l'avenir.
For the majority of Indigenous people of Canada and United States, the crow, like the raven, is the gateway to the supernatural. In the light of the sun, it shines but at night it disappears, blending into the landscape. It is beleived that she accompanies us in dreams, which gives her the ability to transform.
She sees in the present, the past and the future. She is the keeper of the sacred laws of life and universe.
For the Innu and Atikamekw, it is a strong symbol for women. She stays in a group, acts early in the morning, she expresses herself freely in a group to protect the young from predators. She is the image of collective strenght.